Test complet :Motorola Moto X Play
Fin juillet 2015, Motorola (filiale de Lenovo) renouvelait sa gamme de smartphones avec trois nouveaux modèles. Le Moto X Play
est l’un d’entre eux avec focus sur l’autonomie et la très haute
définition de son capteur photo principal. Cela permet-il au Moto X
d’être le bon plan de cette rentrée dans l’offre de milieu de gamme ?
Réponse dans notre test complet du Motorola Moto X Play (référence
XT1562).
Motorola en profitait également pour renouveler son offre d’entrée de gamme avec une nouvelle déclinaison de son Moto G.
Enfin, le troisième volet se nomme Moto X Play et vient occuper le milieu de gamme en jouant la carte de l’autonomie.
Allons droit au but, ce nouveau smartphone embarque une conséquente batterie de 3630 mAh (battery phone). À titre de comparaison, le Samsung Galaxy Note 5 (5.7 pouces), l’iPhone 6 Plus (5.5 pouces), le Samsung Galaxy S6 (5.1 pouces) sont respectivement équipés de batteries de 3000 mAh, 2915 mAh et 2550 mAh.
Mais, ce n’est pas le seul atout du Moto X Play qui hérite de certaines des spécifications de son grand frère (le Moto X Style). On trouve ainsi un APN dorsal avec capteur de 21 MPixels. Nous verrons si cela est un véritable plus sur un smartphone.
A l’instar de nombreux autres constructeurs, Motorola a opté pour le Snapdragon 615 (décidément le SoC à succès de Qualcomm en 2015). On le retrouve également dans les Archos 50 Diamond, Alcatel OneTouch Idol 5.5 pouces, Xiaomi Mi4, Sony M4 Aqua…
Côté design, le Moto X Play se distingue par sa coque arrière caoutchoutée et alvéolée. Un élément de personnalisation puisqu’elle est interchangeable. Double nano sim et emplacement pour carte microSD complètent le tableau.
Un mot sur la ROM Android proche de la version stock d’Android 5.1.1. Motorola y a ajouté quelques fonctionnalités, peu nombreuses, mais bien senties. Il y a la « capture rapide » avec déclenchement de l’application photo en tournant deux fois le poignet. On trouve aussi, on le verra, deux modes d’affichage distincts ainsi qu’une application photo maison.
Mais surtout, il y a l’application Moto (déclinée en Assistant, Gestes, Voice et Ecran) qui fait parfaitement son job. Celle-ci distille les notifications et autres informations (Ecran) sans que l’utilisateur n’ait à allumer son téléphone puisqu’il suffit de le bouger. L’affichage se fait en noir et blanc.
Elle intègre d’autres fonctionnalités intéressantes comme l’assistant personnel avec reconnaissance vocale (Voice) qui est sans cesse à l’écoute (même lorsque le téléphone est en veille).
Avec Assistant, le Moto X Play peut aussi automatiquement désactiver la sonnerie des appels et lire les SMS/MMS (en indiquant le nom de l’expéditeur) lorsque vous êtes au volant (situation qu’il identifie). On peut aussi lui préciser d’être inactif (écran éteint et / ou rester silencieux) durant votre sommeil (en renseignant une plage horaire). Il est aussi capable de regarder votre calendrier pour se « taire » (et répondre automatiquement aux appels manqués provenant des favoris) durant vos réunions de travail. En plus des activités, on peut aussi ajouter des lieux (domicile, bureau ou personnalisé) pour qu’Assist dicte au Moto X Play la « conduite » à suivre dans ces conditions.
L’assistant intelligent de Motorola reste un véritable plus (simple, mais efficace et complet).
Par défaut, le terminal est noir avec une coque noire ou bien blanc avec une coque blanche (modèle testé).
Batterie conséquente oblige, le terminal pèse tout de même 169 grammes. Ceci étant dit, il est équipé d’un écran de 5.5 pouces et peut donc entrer dans la catégorie des phablettes (si l’on s’en tient à la définition d’une phablette telle que proposée par IDC (smartphone avec écran allant de 5.5 à 7 pouces)).
Si l’on fait fi des capteurs de luminosité et photo en façade, le Moto X Play est symétrique (symétrie horizontale). Deux haut-parleurs identiques sont en effet présents au sommet et au bas de la façade. Les bords sont assez fins, même s’il ne s’agit pas d’un terminal borderless.
Le pourtour est, lui, en aluminium brossé du plus bel effet avec rappel au dos de l’alu grâce une bande oblongue sur laquelle niche l’APN dorsal, le flash à deux LED et le sigle M du fabricant.
C’est plutôt élégant. Quant à la coque, elle est en plastique alvéolé à la sensation de caoutchouc. C’est plutôt de bon augure en cas de choc, voire de chute (même si vous n’avons pas effectué de torture test ici). En revanche, on aime ou pas ce look de la coque arrière que certains trouveront peut-être chargé.
Mais, il n’y aura en revanche pas de discussion sur l’ergonomie globale du terminal. Le dos bombé facilite incontestablement la préhension et le revêtement de la coque n’est pas glissant.
Le Moto X Play est flanqué de deux boutons physiques en alu situés dans la tranche supérieure droite. L’un au revêtement strié permet d’éteindre et d’allumer le téléphone. Tandis que le second, plus long, sert à régler le volume.
Dans l’ensemble, rien à redire. La finition est au rendez-vous, tout comme la qualité des matériaux (verre pour la face avant, alu et plastique non cheap). Un bémol malgré tout aux deux boutons qui sont un peu branlants.
C’est la seule petite ombre sur un tableau qui est, somme toute, plutôt séduisant.
Motorola utilise aussi fréquemment cette technologie d’affichage.
Et si le Moto X Style est bien équipé d’un écran AMOLED, ce n’est pas le cas du Moto X Play. Mais, est-ce si grave ? La technologie AMOLED se traduit par des contrastes très marqués et une consommation d’énergie moindre (due à l’absence de rétro-éclairage). Et les aficionados de couleurs saturées ne jurent que par cette technologie qui en met plein la vue.
Force est de constater que l’écran LCD du Moto X Play n’a pas à rougir. Certes, il est moins contrasté qu’un écran AMOLED. Mais, les couleurs sont très vives et le rendu est loin d’être fade. Elles sont effectivement vives si l’on prend soin de sélectionner le mode Couleur… « Vif » dans les paramètres. Si vous préférez des tonalités moins saturées et plus réalistes, optez pour le mode « normal ».
L’angle d’affichage est, lui, plutôt bon.
L’écran bénéficie d’une protection Gorilla Glass 3 signée Corning. Dommage que Motorola n’ait pas opté pour du Gorilla Glass 4 (la nouvelle génération) qu’on trouve de plus en plus sur les nouveaux smartphones.
Un petit tour à l’extérieur permet de constater que l’écran est assez réfléchissant. Mais rien de rédhibitoire puisqu’il est par ailleurs lumineux et l’usage en conditions de forte luminosité est de ce fait très décent. Inutile de débrayer le réglage automatique de la luminosité pour la pousser manuellement au maximum. Le réglage automatique fonctionne parfaitement et suffira à l’adapter de manière appropriée.
Enfin, à l’occasion de ce test, nous avons identifié un « problème » lié à l’adaptation automatique de la luminosité. En effet, si l’on passe au réglage manuel de la luminosité, on constate qu’une fois revenu au réglage automatique de celle-ci, elle va plafonner au niveau réglé manuellement au préalable. Ceci est en fait lié à Android 5.1.1 (qui permet d’ajuster le niveau maximum de la luminosité en mode automatique). Il faut juste le savoir
Puce d’entrée de gamme, elle a eu les faveurs de nombreux constructeurs.
La puce du constructeur californien intègre un processeur à 8 coeurs Cortex-A53 et plus précisément deux groupes de 4 coeurs, l’un avec une fréquence maximum de 1.65 GHz et l’autre de 1.1 GHz. Pas d’agencement hétérogène avec des coeurs Cortex-A57 plus performants ici donc ; c’est d’ailleurs ce qui fait du Snapdragon 615 un SoC de milieu de gamme. Le processeur est épaulé par 2 Go de mémoire vive LPDDR3 (contre 3 Go pour le Moto X Style).
Le processeur est compatible 32 bits mais aussi 64 bits (avec le support du jeu d’instructions ARMv8).
Dans la mesure où il évolue sous Android 5.1.1 (Lollipop), ce dernier est bien exploité.
Côté processeur graphique, c’est l’Adreno 405, évolution de l’Adreno 330 (du Snapdragon 800) qui trône ici dans la puce. Il assure le support des API graphiques mobiles telles que l’Open GL ES 3.0 et le DirectX 11.2. Pas de quoi mettre à genou les moulinettes de benchmark, mais de quoi jouer à de nombreux jeux 3D de manière fluide.
Lors de ce test, le Moto X Play a globalement rarement été pris en défaut, que ce soit pour surfer sur internet (avec de nombreux onglets ouverts sur le navigateur), en termes de fluidité de l’interface ou bien pour jouer à des jeux 3D. Dans ce dernier cas, nous l’avons d’ailleurs testé avec une manette Bluetooth.
Mais, rien de tel qu’un petit passage dans les moulinettes des applications de benchmark pour quantifier les performances du Moto X Play.
Dans le domaine de la connectivité cellulaire, le Moto X Play supporte la 4G LTE dans les bandes 1,3, 5, 7, 8, 19, 20, 28, 38 et 41.
Cela couvre donc les 3 bandes de fréquences exploitées en France par les opérateurs mobiles pour la 4G LTE : bandes des 800 MHz (20), des 1800 MHz (3) et des 2600 MHz (7).
Ici, il s’agit de 4G LTE de catégorie 4, c’est-à -dire que le débit plafonne à 150 Mb/s (descendant) et 50 Mb/s (montant). Pour de la 4G LTE de catégorie 6, il faudra se tourner vers le Moto X Style du côté de Motorola.
Le terminal supporte aussi la 3G ainsi que le HSPA+ (sur les bandes 850, 900, 1800 et 1900 MHz), dénommé également « 3.75G » pour son débit relativement élevé de 42 Mb/s descendant.
Le terminal peut accueillir deux cartes SIM actives simultanément (avec support de la 4G) au format nano SIM.
Dans la pratique, aucun souci à se faire au niveau de l’accroche réseau qui se situe dans la fourchette haute. On capte bien et l’accroche est très bonne (on ne perd pas incessamment la connexion). Rien à redire non plus pour ce qui est de la qualité vocale lors des appels.
Sur la fiche technique, on constate que le Wi-Fi ac n’est pas supporté. C’est dommage pour un terminal dont le tarif frise avec les 400 euros. Il faudra se « contenter » du Wi-Fi 802.11a/b/g/n. À noter que le n est ici bien exploité (c’est une possibilité offerte, mais pas forcément systématiquement implémentée) sur les deux fréquences du Wi-Fi : le « classique » 2.4 GHz et le 5 GHz (bande du ac aussi). C’est un bon point, car cela permet au terminal de basculer d’une bande à l’autre en fonction de l’encombrement constaté et c’est donc synonyme d’un meilleur débit en accès Wi-Fi. Le support du Wi-Fi Direct permet de déporter l’affichage sur un grand écran.
On trouve aussi le support du NFC (Near Field Communication) qui s’avère pratique pour l’appairage automatique en Bluetooth du smartphone avec certains accessoires (casques audio, enceintes…). Le Bluetooth 4.0 (pas 4.1, ou encore moins 4.2 comme c’est le cas pour le Nexus 6P) est également de la partie, un incontournable notamment si vous lorgnez du côté des wearables (smartwatch, bracelet connecté…) ou désirez simplement diffuser le son sans fil.
La connectivité sans fil s’arrête là , c’est-à -dire à l’essentiel. On ne trouve pas de recharge sans fil (Qi ou PMA), ni de port infrarouge (pour faire endosser le rôle de télécommande à votre téléphone).
Côté ports, il y a bien entendu la classique prise jack 3.5 mm située dans la tranche supérieure du terminal ainsi qu’un port USB 2.0. Pas d’USB 3.0 ou d’empreinte USB Type-C ici.
Le Moto X Play fait dans la surenchère dans ce domaine avec un capteur de 21 MPixels pour l’APN dorsal, avec ouverture f/2.0. D’aucuns pourront crier au scandale avec un capteur dont la taille n’évolue guère et dont les photosites deviennent de ce fait plus petits. Moins de surface pour moins de lumière dans des conditions de faible éclairage. C’est à cette règle que sont soumis les APN des smartphones. HTC avait d’ailleurs opté pour le contrepied en proposant un APN avec capteur UltraPixel dès le HTC One : une moindre définition, mais des photosites plus grands (2 micromètres) pour de meilleures photos quand la lumière vient à manquer.
C’est donc circonspect qu’on commençait à prendre des photos avec l’APN principal.
Première surprise, si la ROM Android est quasi stock, l’application photo préinstallée à a été changée par Motorola. Elle donne accès aux principales fonctions assez facilement. Mais, c’est assez limité : pas de gestion de la balance des blancs ou des ISO. On peut toutefois contrôler l’exposition du bout du doigt sans valeur précise via une jauge pour celle-ci. C’est dommage. On trouve les modes HDR, Panorama, nuit, un minuteur et la possibilité de déclencher l’APN suite à deux mouvements de poignet.
Par défaut, la mise au point est automatique, mais on peut débrayer cela pour faire apparaitre un viseur (celui qui sert également de jauge pour le contrôle de l’exposition). On le déplace à l’écran pour sélectionner la zone sur laquelle on désire effectuer la mise au point.
Quelques petits défauts sont à noter. Il est ainsi impossible d’activer le HDR avec le contrôle de la mise au point.
En revanche, on ne peut que s’incliner devant la rapidité et l’efficacité de la mise au point. Pas de focus au laser, puisque Motorola utilise un système dit à détection de phase.
S’il y a donc un capteur de 21 MPixels, n’ayez crainte pour l’espace de stockage. Il n’y a pas de mode RAW, si bien que les photos sont automatiquement compressées en jpg.
Petit aparté pour préciser qu’on peut opter pour des photos en 4:3 ou bien en 16:9. Dans ce dernier cas, les photos sont définies en 16.1 MPixels. Il faut passer au 4:3 pour obtenir des photos de 21 MPixels.
À noter qu’on ne peut d’ailleurs pas choisir d’autres définitions dans l’application photo.
Pour résumer, le Moto X Play est capable de prendre de sublimes photos. Mais, il balbutie dans certaines conditions « compliquées » (faibles obscures ou faible luminosité ambiante). Rien de rédhibitoire toutefois. Au registre des défauts, on regrettera que l’APN ne soit pas équipé de la stabilisation optique (OIS).
Quant à la captation vidéo, elle se fait en 1080p à 60 ips. Les vidéos sont de très bonne facture. Il y a aussi un mode ralenti en 540p.
Si c’est le selfie qui est votre dada, le Moto X Play devrait vous séduire avec son APN frontal grand angle très bien défini (5 Pixels).
Dans les grandes lignes
L’offensive de Motorola dans la téléphonie mobile se faisait dans trois secteurs durant l’été 2015. Dans l’offre haut de gamme, le constructeur entré dans le giron de Lenovo jouait son va-tout avec le Moto X Style. Définition QHD, grand écran de 5.7 pouces et Snapdragon 808, 4G LTE de catégorie 6, APN principal avec capteur de 21 MPixels avaient pour objectif de le placer au firmament des terminaux haut de gamme les mieux équipés du marché.Motorola en profitait également pour renouveler son offre d’entrée de gamme avec une nouvelle déclinaison de son Moto G.
Enfin, le troisième volet se nomme Moto X Play et vient occuper le milieu de gamme en jouant la carte de l’autonomie.
Allons droit au but, ce nouveau smartphone embarque une conséquente batterie de 3630 mAh (battery phone). À titre de comparaison, le Samsung Galaxy Note 5 (5.7 pouces), l’iPhone 6 Plus (5.5 pouces), le Samsung Galaxy S6 (5.1 pouces) sont respectivement équipés de batteries de 3000 mAh, 2915 mAh et 2550 mAh.
Mais, ce n’est pas le seul atout du Moto X Play qui hérite de certaines des spécifications de son grand frère (le Moto X Style). On trouve ainsi un APN dorsal avec capteur de 21 MPixels. Nous verrons si cela est un véritable plus sur un smartphone.
A l’instar de nombreux autres constructeurs, Motorola a opté pour le Snapdragon 615 (décidément le SoC à succès de Qualcomm en 2015). On le retrouve également dans les Archos 50 Diamond, Alcatel OneTouch Idol 5.5 pouces, Xiaomi Mi4, Sony M4 Aqua…
Côté design, le Moto X Play se distingue par sa coque arrière caoutchoutée et alvéolée. Un élément de personnalisation puisqu’elle est interchangeable. Double nano sim et emplacement pour carte microSD complètent le tableau.
Un mot sur la ROM Android proche de la version stock d’Android 5.1.1. Motorola y a ajouté quelques fonctionnalités, peu nombreuses, mais bien senties. Il y a la « capture rapide » avec déclenchement de l’application photo en tournant deux fois le poignet. On trouve aussi, on le verra, deux modes d’affichage distincts ainsi qu’une application photo maison.
Mais surtout, il y a l’application Moto (déclinée en Assistant, Gestes, Voice et Ecran) qui fait parfaitement son job. Celle-ci distille les notifications et autres informations (Ecran) sans que l’utilisateur n’ait à allumer son téléphone puisqu’il suffit de le bouger. L’affichage se fait en noir et blanc.
Elle intègre d’autres fonctionnalités intéressantes comme l’assistant personnel avec reconnaissance vocale (Voice) qui est sans cesse à l’écoute (même lorsque le téléphone est en veille).
Avec Assistant, le Moto X Play peut aussi automatiquement désactiver la sonnerie des appels et lire les SMS/MMS (en indiquant le nom de l’expéditeur) lorsque vous êtes au volant (situation qu’il identifie). On peut aussi lui préciser d’être inactif (écran éteint et / ou rester silencieux) durant votre sommeil (en renseignant une plage horaire). Il est aussi capable de regarder votre calendrier pour se « taire » (et répondre automatiquement aux appels manqués provenant des favoris) durant vos réunions de travail. En plus des activités, on peut aussi ajouter des lieux (domicile, bureau ou personnalisé) pour qu’Assist dicte au Moto X Play la « conduite » à suivre dans ces conditions.
L’assistant intelligent de Motorola reste un véritable plus (simple, mais efficace et complet).
Design, finition et ergonomie
Avec le Moto X Play, Motorola continue à faire dans la personnalisation initiée via Motomaker avec le Moto X. On reste sur la même philosophie avec le choix parmi 14 coques possibles. À cela, s’ajoutent 10 couleurs d’éléments décoratifs sur la coque.Par défaut, le terminal est noir avec une coque noire ou bien blanc avec une coque blanche (modèle testé).
Batterie conséquente oblige, le terminal pèse tout de même 169 grammes. Ceci étant dit, il est équipé d’un écran de 5.5 pouces et peut donc entrer dans la catégorie des phablettes (si l’on s’en tient à la définition d’une phablette telle que proposée par IDC (smartphone avec écran allant de 5.5 à 7 pouces)).
Si l’on fait fi des capteurs de luminosité et photo en façade, le Moto X Play est symétrique (symétrie horizontale). Deux haut-parleurs identiques sont en effet présents au sommet et au bas de la façade. Les bords sont assez fins, même s’il ne s’agit pas d’un terminal borderless.
Le pourtour est, lui, en aluminium brossé du plus bel effet avec rappel au dos de l’alu grâce une bande oblongue sur laquelle niche l’APN dorsal, le flash à deux LED et le sigle M du fabricant.
C’est plutôt élégant. Quant à la coque, elle est en plastique alvéolé à la sensation de caoutchouc. C’est plutôt de bon augure en cas de choc, voire de chute (même si vous n’avons pas effectué de torture test ici). En revanche, on aime ou pas ce look de la coque arrière que certains trouveront peut-être chargé.
Mais, il n’y aura en revanche pas de discussion sur l’ergonomie globale du terminal. Le dos bombé facilite incontestablement la préhension et le revêtement de la coque n’est pas glissant.
Le Moto X Play est flanqué de deux boutons physiques en alu situés dans la tranche supérieure droite. L’un au revêtement strié permet d’éteindre et d’allumer le téléphone. Tandis que le second, plus long, sert à régler le volume.
Dans l’ensemble, rien à redire. La finition est au rendez-vous, tout comme la qualité des matériaux (verre pour la face avant, alu et plastique non cheap). Un bémol malgré tout aux deux boutons qui sont un peu branlants.
C’est la seule petite ombre sur un tableau qui est, somme toute, plutôt séduisant.
Ecran
Si Samsung est largement connu pour l’utilisation d’écrans à technologie AMOLED sur ses smartphones, il y a d’autres constructeurs qui font également appel à cette technologie. Ce fut le cas d’Archos avec le 50 Diamond Plus ou encore du Nexus 6.Motorola utilise aussi fréquemment cette technologie d’affichage.
Et si le Moto X Style est bien équipé d’un écran AMOLED, ce n’est pas le cas du Moto X Play. Mais, est-ce si grave ? La technologie AMOLED se traduit par des contrastes très marqués et une consommation d’énergie moindre (due à l’absence de rétro-éclairage). Et les aficionados de couleurs saturées ne jurent que par cette technologie qui en met plein la vue.
Force est de constater que l’écran LCD du Moto X Play n’a pas à rougir. Certes, il est moins contrasté qu’un écran AMOLED. Mais, les couleurs sont très vives et le rendu est loin d’être fade. Elles sont effectivement vives si l’on prend soin de sélectionner le mode Couleur… « Vif » dans les paramètres. Si vous préférez des tonalités moins saturées et plus réalistes, optez pour le mode « normal ».
L’angle d’affichage est, lui, plutôt bon.
L’écran bénéficie d’une protection Gorilla Glass 3 signée Corning. Dommage que Motorola n’ait pas opté pour du Gorilla Glass 4 (la nouvelle génération) qu’on trouve de plus en plus sur les nouveaux smartphones.
Un petit tour à l’extérieur permet de constater que l’écran est assez réfléchissant. Mais rien de rédhibitoire puisqu’il est par ailleurs lumineux et l’usage en conditions de forte luminosité est de ce fait très décent. Inutile de débrayer le réglage automatique de la luminosité pour la pousser manuellement au maximum. Le réglage automatique fonctionne parfaitement et suffira à l’adapter de manière appropriée.
Enfin, à l’occasion de ce test, nous avons identifié un « problème » lié à l’adaptation automatique de la luminosité. En effet, si l’on passe au réglage manuel de la luminosité, on constate qu’une fois revenu au réglage automatique de celle-ci, elle va plafonner au niveau réglé manuellement au préalable. Ceci est en fait lié à Android 5.1.1 (qui permet d’ajuster le niveau maximum de la luminosité en mode automatique). Il faut juste le savoir
Performances
Avec le Moto X Play, on est en territoire connu puisqu’il est animé par le SoC Snapdragon 615 (MSM8939) de Qualcomm.Puce d’entrée de gamme, elle a eu les faveurs de nombreux constructeurs.
La puce du constructeur californien intègre un processeur à 8 coeurs Cortex-A53 et plus précisément deux groupes de 4 coeurs, l’un avec une fréquence maximum de 1.65 GHz et l’autre de 1.1 GHz. Pas d’agencement hétérogène avec des coeurs Cortex-A57 plus performants ici donc ; c’est d’ailleurs ce qui fait du Snapdragon 615 un SoC de milieu de gamme. Le processeur est épaulé par 2 Go de mémoire vive LPDDR3 (contre 3 Go pour le Moto X Style).
Le processeur est compatible 32 bits mais aussi 64 bits (avec le support du jeu d’instructions ARMv8).
Dans la mesure où il évolue sous Android 5.1.1 (Lollipop), ce dernier est bien exploité.
Côté processeur graphique, c’est l’Adreno 405, évolution de l’Adreno 330 (du Snapdragon 800) qui trône ici dans la puce. Il assure le support des API graphiques mobiles telles que l’Open GL ES 3.0 et le DirectX 11.2. Pas de quoi mettre à genou les moulinettes de benchmark, mais de quoi jouer à de nombreux jeux 3D de manière fluide.
Lors de ce test, le Moto X Play a globalement rarement été pris en défaut, que ce soit pour surfer sur internet (avec de nombreux onglets ouverts sur le navigateur), en termes de fluidité de l’interface ou bien pour jouer à des jeux 3D. Dans ce dernier cas, nous l’avons d’ailleurs testé avec une manette Bluetooth.
Mais, rien de tel qu’un petit passage dans les moulinettes des applications de benchmark pour quantifier les performances du Moto X Play.
Connectivité
Point névralgique s’il en est, la connectivité (sans fil et filaire) est un des compartiments qu’il convient d’observer avec minutie avant d’acquérir un smartphone.Dans le domaine de la connectivité cellulaire, le Moto X Play supporte la 4G LTE dans les bandes 1,3, 5, 7, 8, 19, 20, 28, 38 et 41.
Cela couvre donc les 3 bandes de fréquences exploitées en France par les opérateurs mobiles pour la 4G LTE : bandes des 800 MHz (20), des 1800 MHz (3) et des 2600 MHz (7).
Ici, il s’agit de 4G LTE de catégorie 4, c’est-à -dire que le débit plafonne à 150 Mb/s (descendant) et 50 Mb/s (montant). Pour de la 4G LTE de catégorie 6, il faudra se tourner vers le Moto X Style du côté de Motorola.
Le terminal supporte aussi la 3G ainsi que le HSPA+ (sur les bandes 850, 900, 1800 et 1900 MHz), dénommé également « 3.75G » pour son débit relativement élevé de 42 Mb/s descendant.
Le terminal peut accueillir deux cartes SIM actives simultanément (avec support de la 4G) au format nano SIM.
Dans la pratique, aucun souci à se faire au niveau de l’accroche réseau qui se situe dans la fourchette haute. On capte bien et l’accroche est très bonne (on ne perd pas incessamment la connexion). Rien à redire non plus pour ce qui est de la qualité vocale lors des appels.
Sur la fiche technique, on constate que le Wi-Fi ac n’est pas supporté. C’est dommage pour un terminal dont le tarif frise avec les 400 euros. Il faudra se « contenter » du Wi-Fi 802.11a/b/g/n. À noter que le n est ici bien exploité (c’est une possibilité offerte, mais pas forcément systématiquement implémentée) sur les deux fréquences du Wi-Fi : le « classique » 2.4 GHz et le 5 GHz (bande du ac aussi). C’est un bon point, car cela permet au terminal de basculer d’une bande à l’autre en fonction de l’encombrement constaté et c’est donc synonyme d’un meilleur débit en accès Wi-Fi. Le support du Wi-Fi Direct permet de déporter l’affichage sur un grand écran.
On trouve aussi le support du NFC (Near Field Communication) qui s’avère pratique pour l’appairage automatique en Bluetooth du smartphone avec certains accessoires (casques audio, enceintes…). Le Bluetooth 4.0 (pas 4.1, ou encore moins 4.2 comme c’est le cas pour le Nexus 6P) est également de la partie, un incontournable notamment si vous lorgnez du côté des wearables (smartwatch, bracelet connecté…) ou désirez simplement diffuser le son sans fil.
La connectivité sans fil s’arrête là , c’est-à -dire à l’essentiel. On ne trouve pas de recharge sans fil (Qi ou PMA), ni de port infrarouge (pour faire endosser le rôle de télécommande à votre téléphone).
Côté ports, il y a bien entendu la classique prise jack 3.5 mm située dans la tranche supérieure du terminal ainsi qu’un port USB 2.0. Pas d’USB 3.0 ou d’empreinte USB Type-C ici.
Photo et vidéo
C’est souvent à coup de pixels que les constructeurs de smartphones mettent en avant leur nouveau produit. Une course effrénée qui mène à des écrans QHD (c’est le cas du Moto X Style), voire 4K avec le Sony Xperia Z5 Premium. Cette myriade de pixels, on la retrouve également au niveau des clichés que les smartphones sont capables de prendre.Le Moto X Play fait dans la surenchère dans ce domaine avec un capteur de 21 MPixels pour l’APN dorsal, avec ouverture f/2.0. D’aucuns pourront crier au scandale avec un capteur dont la taille n’évolue guère et dont les photosites deviennent de ce fait plus petits. Moins de surface pour moins de lumière dans des conditions de faible éclairage. C’est à cette règle que sont soumis les APN des smartphones. HTC avait d’ailleurs opté pour le contrepied en proposant un APN avec capteur UltraPixel dès le HTC One : une moindre définition, mais des photosites plus grands (2 micromètres) pour de meilleures photos quand la lumière vient à manquer.
C’est donc circonspect qu’on commençait à prendre des photos avec l’APN principal.
Première surprise, si la ROM Android est quasi stock, l’application photo préinstallée à a été changée par Motorola. Elle donne accès aux principales fonctions assez facilement. Mais, c’est assez limité : pas de gestion de la balance des blancs ou des ISO. On peut toutefois contrôler l’exposition du bout du doigt sans valeur précise via une jauge pour celle-ci. C’est dommage. On trouve les modes HDR, Panorama, nuit, un minuteur et la possibilité de déclencher l’APN suite à deux mouvements de poignet.
Par défaut, la mise au point est automatique, mais on peut débrayer cela pour faire apparaitre un viseur (celui qui sert également de jauge pour le contrôle de l’exposition). On le déplace à l’écran pour sélectionner la zone sur laquelle on désire effectuer la mise au point.
Quelques petits défauts sont à noter. Il est ainsi impossible d’activer le HDR avec le contrôle de la mise au point.
En revanche, on ne peut que s’incliner devant la rapidité et l’efficacité de la mise au point. Pas de focus au laser, puisque Motorola utilise un système dit à détection de phase.
S’il y a donc un capteur de 21 MPixels, n’ayez crainte pour l’espace de stockage. Il n’y a pas de mode RAW, si bien que les photos sont automatiquement compressées en jpg.
Petit aparté pour préciser qu’on peut opter pour des photos en 4:3 ou bien en 16:9. Dans ce dernier cas, les photos sont définies en 16.1 MPixels. Il faut passer au 4:3 pour obtenir des photos de 21 MPixels.
À noter qu’on ne peut d’ailleurs pas choisir d’autres définitions dans l’application photo.
Pour résumer, le Moto X Play est capable de prendre de sublimes photos. Mais, il balbutie dans certaines conditions « compliquées » (faibles obscures ou faible luminosité ambiante). Rien de rédhibitoire toutefois. Au registre des défauts, on regrettera que l’APN ne soit pas équipé de la stabilisation optique (OIS).
Quant à la captation vidéo, elle se fait en 1080p à 60 ips. Les vidéos sont de très bonne facture. Il y a aussi un mode ralenti en 540p.
Si c’est le selfie qui est votre dada, le Moto X Play devrait vous séduire avec son APN frontal grand angle très bien défini (5 Pixels).
Notre avis
Le Moto X Play se positionne dans la fourchette haute du milieu de gamme en termes de tarif. On ne peut pas lui faire de gros reproches, Motorola ayant fait d’excellents choix techniques. L’ensemble fonctionne à merveille sans coup férir dans quasiment tous les domaines. Le choix d’un capteur de 21 MPixels était audacieux et s’avère payant globalement (on peut saisir des clichés ultras détaillés avec un rendu bluffant). La batterie de 3630 mAh devrait faire mouche également auprès des utilisateurs très nomades. Il n’en reste pas moins qu’à près de 400€, le rapport qualité / prix ne plaide pas en sa faveur. Il y a probablement 100€ de trop pour qu’il soit concurrentiel. Rappelons qu’à 250€, on trouve un certain Alcatel OneTouch Idol 3 (modèle avec écran de 5.5 pouces) qui est assez comparable en termes de spécifications. À vous de voir si les 720 mAh supplémentaires pour la capacité de la batterie et le capteur de 21 MPixels valent ces 100 euros. | 7 10 |
---|
Marchand
Dispo
Prix
Darty.com
OUI
349.00 EUR
Webdistrib.com
OUI
356.28 EUR
nemotec_fr
OUI
361.82 EUR
ebay.fr
OUI
363.99 EUR
Cdiscount.com
OUI
364.98 EUR
Amazon.fr
OUI
369.00 EUR
Pixmania.fr
OUI
374.49 EUR
TopAchat.com
OUI
375.99 EUR
Amazon.fr
OUI
379.99 EUR
Boulanger.com
OUI
379.99 EUR
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire