L'attaque du Barcelone : 13 Mort à Cause d'un Marocain & Espagnol
Vers 17 heures, une camionnette percute la foule sur plus de 500 mètres sur les Ramblas, l'avenue de Barcelone la plus fréquentée par les touristes espagnols et étrangers. Des témoins décrivent des scènes de chaos et de panique parmi les piétons.
Selon le président du gouvernement catalan, Carles Puigdemont, l'attaque a fait treize morts et plus de cent blessés. Le ministre belge des Affaires étrangères Didier Reynders a annoncé qu'une Belge a été tuée dans l'attentat.
- LES SUSPECTS -
La police régionale de Catalogne annonce l'arrestation de deux suspects, un Espagnol et un Marocain.
Un des suspects interpellés est un Espagnol né à Melilla (ville sous administration espagnole dans le nord du Maroc, ndlr) et l'autre est un Marocain, Driss Oukabir, indique le porte-parole de la police catalane.
Oukabir est lié à la camionnette utilisée dans l'attentat et a été arrêté à Ripoll, à une centaine de kilomètres au nord de Barcelone.
Le suspect espagnol a été arrêté à Alcanar, à 200 km au sud de Barcelone, une localité où la nuit précédente une explosion dans un logement a fait un mort et sept blessés.
Les enquêteurs relient cette explosion à l'attentat de Barcelone, selon le porte-parole de la police. "Nous soupçonnons qu'ils (les occupants) préparaient un engin explosif".
Aucun n'avait d'antécédent judiciaire.
Le conducteur de la camionnette est en fuite.
Un témoin a dit avoir vu dans la camionnette "un homme très jeune, d'une vingtaine d'années, au visage mince".
- LA REACTION DES AUTORITES -
La zone a immédiatement été fermée par un cordon de sécurité, a constaté le correspondant de l'AFP.
Les stations de métro et de chemins de fer ont été fermées et la population priée par les autorités de se tenir éloignée de la zone de l'attaque.
La police demande aux habitants de rester chez eux et d'éviter les déplacements non indispensables. Elle a confiné les survivants dans les magasins et les restaurants qui bordent la Rambla, dont ils ont pu commencer à sortir en fin de soirée.
Le Premier ministre Mariano Rajoy a souligné dans un tweet qu'il était en contact avec les autorités locales et que la priorité était d'aider les victimes et de faciliter le travail des forces de sécurité.
La police catalane a annoncé dans la nuit de jeudi à vendredi qu'une opération contre une possible "attaque terroriste" était en cours à Cambrils, station balnéaire au sud de Barcelone. On ignore si cette opération est liée à l'attaque à la fourgonnette qui a fait au moins 13 morts jeudi après-midi en plein centre de Barcelone.
Le conducteur de cette camionnette est toujours recherché. Les services de secours catalans ont exhorté sur Twitter les personnes présentes à Cambrils à "rester chez elles, rester à l'abri".
Une condamnation planétaire
La condamnation a bien sûr été unanime parmi les chefs d'Etats et de gouvernements du monde entier. "Les Etats-Unis condamnent l'attaque terroriste de Barcelone, en Espagne, et feront tout ce qui est nécessaire pour aider", a indiqué Donald Trump sur Twitter.
"Soyez courageux et forts, nous vous aimons!", a-t-il ajouté. Le président français Emmanuel Macron a transmis "la solidarité de la France pour les victimes de la tragique attaque à Barcelone". "Nous restons unis et déterminés", a-t-il dit également sur Twitter.
Le Royaume-Uni, frappé par plusieurs attentats au cours des derniers mois, est "solidaire de l'Espagne contre le terrorisme", a réagi la Première ministre britannique, Theresa May, après l'attaque de Barcelone.
Le président russe Vladimir Poutine a appelé la communauté internationale à "unir ses efforts" pour une lutte "sans compromis contre les forces du terrorisme", jeudi après l'attaque qui a fait 13 morts et une cinquantaine de blessés à Barcelone.
Le pape François a quant à lui fait part de sa "grande préoccupation" et de sa proximité avec le peuple espagnol.
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