Le top 10 des meilleurs appareils photo hybrides de Noël
Les hybrides continuent d’éclipser les reflex : pour les néophytes ils sont plus petits, plus ergonomiques et plus polyvalents, pour nombre d’experts/pros ils s’avèrent souvent plus performants et plus légers.
Les hybrides continuent leur lent - mais sûr - grignotage des parts de marché des reflex. Sept ans après l'arrivée du premier hybride, le Panasonic G1, cette nouvelle famille d'appareils photo à optiques interchangeables sans miroir détourne de plus en plus d'utilisateurs des reflex. Plus lourds, plus encombrants, moins doués en vidéo et moins variés dans les formats, les reflex ont ployé les genoux pour la première fois l'an dernier, accusant une baisse des ventes de -30% sur un an, au profit (notamment) de leurs petits frères : les hybrides.
Appelés aussi « compacts à optiques interchangeables », « CSC » (pourCompact System Camera), « ILC » (Interchangeable Lens Camera) ou encore « mirrorless », les « hybrides », comme ont les nomme plus généralement ont convaincu de nombreux publics. De l'urbain(e) qui bouge léger et cherche un petit poucet type Panasonic GM1 jusqu'au professionnel qui a trouvé dans son Fujifilm X-T1 et ses focales fixes haut de gamme, le successeur de son Nikon F2 d'antan, rares sont les niches photographiques à ne pas disposer d’une alternative crédible aux reflex.
Variété
Les hybrides sont bien plus variés en formes et dimensions que leurs aïeuls. Quand les reflex ont le choix entre deux standards de capteurs, APS-C et plein format, les hybrides sont équipés de capteurs allant du format compact des Pentax Q jusqu’au capteur plein format (24 x 36 mm) des Sony Alpha. Avec, au milieu, des formats 1 pouce, Micro 4/3 et APS-C. Cette variété permet de coller à plus d’usages différents, une aubaine pour les photographes.
Compacité
L'atout premier de l'hybride par rapport au reflex c'est sa compacité, laquelle est rendue possible par l'absence de miroir – d’où l’appellation « mirrorless » susmentionnée. L'éviction du miroir permet de réduire non seulement la taille des boîtiers, mais aussi celles des optiques : plus « la monture » est proche du capteur, moins l'optique doit être longue. À taille de capteur égale, un hybride est plus compact et plus léger.
Un facteur d’importance : combien de reflex moisissent dans un placard ou sur une étagère du fait de leur embonpoint ? L'autre avantage induit par la disparition du miroir est bien sûr la rafale, plus véloce chez les hybrides puisqu'il n'y a plus de (fragile) partie mécanique à actionner.
Doués en vidéo
Si les reflex étaient avant tout des « machines à produire des images fixes » les hybrides sont, comme leur nom l’indique, des mutants aussi à l’aise dans l’image fixe qu'en vidéo. L'éviction du miroir, la mise au point par détection de contraste, le viseur toujours actif couplé à des ergonomies plus adaptées (écrans tactiles orientables, etc.) leur permettent de réellement rempalcer un caméscope familial, voire même des caméras pro dans le cas de certains modèles comme le Panasonic GH4.
L'avènement du viseur électronique
Si leurs avantages étaient déjà nombreux par le passé, le tournant technique de leur succès se trouve quelque part entre 2014 et 2015, avec l'arrivée de viseurs électroniques de qualité. Auparavant trop étriqués, trop sombres ou mal définis, les viseurs à dalles LCD ou OLED des hybrides n’étaient pas convaincants. En tout cas jusqu'à l'arrivée de l'OM-D E-M1 d'Olympus : premier appareil à proposer une visée de qualité « pro ».
A sa suite, le marché lui a emboîté le pas et on a vu fleurir les modèles équipés de bons viseurs électroniques. Dans le haut de gamme bien sûr, mais aussi dans les modèles grand public : même un boîtier à 799 €, comme le tout récent Panasonic G7, s'avère bon et presque aussi confortable que les modèles plus chers. La technologie continue de s'améliorer - le nouveau viseur de 4 Millions de points du tout dernier Leica SL est tout bonnement fabuleux - mais le palier de la « qualité suffisante » est atteint. Encore un atout des reflex qui s'évanouit...
Reflex : dominés, mais pas morts
A l'instar du web qui a suivi la TV, qui a suivi la radio, qui a suivi la presse papier, etc. les hybrides ne marquent pas la mort définitive des reflex, mais la fin de leur domination. Dans certains cas, comme la photo sportive ou de nature, le nombre d'optiques disponibles, la visée directe, la prise en main ou la robustesse des reflex ont encore du sens pour les photographes. Les hybrides doivent encore étoffer leurs offres de zooms téléobjectifs et la résistance des boîtiers pros, qui n'est pas encore au niveau des D4S et autres 1DX de Nikon et Canon, ce qui laisse à ces derniers une petite niche où ils peuvent briller techniquement. Dans les autres domaines cependant - photo de rue, de paysage, de famille, sous-marine, etc. - les reflex n'ont quasiment plus aucun intérêt.
Voici le classement des 10 meilleurs modèles de notre tableau comparatif selon les tests effectués jusqu'au 7 août 2015. Une liste non exhaustive bien sûr : dans leur grande variété, les hybrides ont sans nul doute un membre de leur famille qui vous correspond. Il ne vous reste plus qu’à faire votre choix !
Voici le classement des 10 meilleurs modèles de notre tableau comparatif selon les tests effectués jusqu'au 7 août 2015. Une liste non exhaustive bien sûr : dans leur grande variété, les hybrides ont sans nul doute un membre de leur famille qui vous correspond. Il ne vous reste plus qu’à faire votre choix !
10. Sony Alpha A6000
Appareil familial, l’A6000 n'en est pas moins un modèle performant : son viseur est bon, sa rafale aussi, et son capteur APS-C offre de très bons résultats dans la montée en hautes sensibilités. Léger et facile à manipuler, il fait l’impasse sur la 4K et son parc optique est limité, mais il fait le job sans sourciller et s'avère très plaisant à manipuler.
9. Panasonic Lumix G7
Le G7 est le cadeau de Panasonic aux familles et « aux fauchés » : dans un format assez compact et à prix modéré – 800 € avec l’optique 14-42 mm – il contient l’essentiel des technologies du GH4 et du GX8 (bon viseur électronique, bon AF, vidéo et photo 4K, etc.). S’il n’a pas tous les raffinements de ces derniers, son niveau de qualité est tel qu’il suffira même à certains experts et la liste de ses fonctionnalités est longue comme le bras.
8. Fujifilm X-T10
Petit frère du X-T1, le X-T10 offre exactement la même qualité d’image que son grand frère, mais dans un format plus compact et... beaucoup moins cher ! Une aubaine pour les jeunes reporters. Il a les mêmes atouts et faiblesses que le X-T10 : un très bon capteur, d'excellentes optiques disponibles et des couleurs fabuleuses en Jpeg. Toutefois, il souffre d'un AF pas toujours très précis et un mode vidéo médiocre.
7. Fujifilm X-T1
Loué par toute une génération de nouveaux reporters, le X-T1 est un appareil de photographes qui met en avant les débrayages manuels et les focales fixes. Son excellent capteur APS-C tient tête au plein format de Sony et Fujifilm est la seule marque à offrir un rendu Jpeg aussi magique. Revers de la médaille : un autofocus moins vif que chez Pana/Olympus et un mode vidéo en retrait. Un boîtier de choix pour les photographes "purs", une identité renforcée par un design volontairement rétro-chic.
6. Panasonic Lumix GX8
Le nouvel appareil « reporter » de Panasonic est une petite bombe technologique : 4K, viseur électronique nouvelle génération orientable, super AF, etc. Panasonic a repensé la prise en main par rapport au GX7 et il se rapproche un peu des télémétriques avec son viseur déporté. Compatible Micro 4/3, il est tropicalisé, hyper complet et très solide.
5. Panasonic Lumix GH4
Le GH4 est un monstre de la vidéo: bon en photo, doté d’un AF précis et nerveux, il est hyper robuste et profite de la meilleure qualité vidéo… toute catégorie confondues ! Il est même tellement bon dans ce domaine qu'il remplace avantageusement des caméras de cinéma sur de nombreux tournages. Capable de shooter de la vidéo 4K cinéma à 200 Mbits/s, c’est une machine à image fabuleuse qui profite du parc optique Micro 4/3, le plus riche de la compétition. Il n'est pas le meilleur en photo pure, mais il est extrêmement polyvalent.
4. Leica SL
Capteur plein format 24x36, AF rapide et précis, vidéo Full HD et 4K UHD & cinéma : la sortie du Leica SL le mois dernier a créée la surprise d'autant plus que les résultats de test sont excellents ! Leica a su revenir dans la course technologique tout en gardant son ADN haut de gamme : la construction du SL est tout simplement parfaite - encore heureux vu le prix ! Seul bémol : le système est jeune, fort d'une seule optique à l'heure actuelle.
Note générale : 8,25/10 | Prix : 1500 € | Lire le test complet du Leica SL
3. Sony Alpha A7 Mark II
Sa force réside dans son capteur plein format 24 x 36 mm, soit la même taille que ceux des reflex professionnels. Couplé aux quelques optiques haut de gamme de Sony (comme l’excellent 55 mm f/1.8) c’est un boîtier expert qui reste accessible financièrement et son grand capteur lui permet de produire de magnifiques flous d'arrière-plan. Plus résistant que l’ancienne version (Alpha A7) il pêche par l’absence de vidéo 4K et un AF en retrait.
2. Olympus OM-D E-M1
Deux après sa sortie, non seulement l'OM-D E-M1 se maintien dans le top 10 mais en plus il gagne des places par rapport au classement d'octobre dernier. La raison ? Les mises à jour régulière dont la dernière 4.0 qui apporte des fonctionnalités uniques comme le focus stacking ou la stabilisation du capteur en vidéo qui lui faisait tant défaut. A ces améliorations s'ajoute l'acquis comme la rafale à 9 i/s (avec suivi du sujet !), un boîtier résistant, un AF hyper rapide et un parc optique ultra complet qui fait de lui une arme de choix des reporters pros comme ceux de l'agence Magnum. Si son capteur est plus petit et daté que chez Sony ou Leica, c'est une redoutable machine à produire des images.
1. Sony Alpha A7R Mark II
L'A7R Mark II profite d'un capteur 42 Mpix qui le place directement au sommet de la compétition. Equipé d'une bonne optique, ce boîtier à capteur plein format délivre des clichés d'une précision unique dans le monde des hybrides. A cela s'ajoute la vidéo 4K UHD et la stabilisation du capteur qui permet de greffer n'importe quelle optique Canon ou Nikon tout en profitant de la stabilisation. Un appareil pro qui ne pêche réellement que par le manque d'optiques à même de satisfaire un tel capteur et par son autonomie à la ramasse (250 clichés). Pour le reste, c'est un tueur, tout simplement.
Note générale : 8,50/10 | Prix : 3500 € | Lire le test complet du Sony Alpha A7R Mark II
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